Edito du 1er octobre

En 1964, le Concile Vatican II, au n°29 de Lumen Gentium, rétablit le diaconat. Le diacre est un serviteur, et non pas un pasteur. Son service, sa “diaconie”, s’exerce sous l’autorité de l’évêque dans les domaines de la liturgie, de la Parole et de la charité, notamment auprès des plus pauvres.

Étonnamment, dans cette triple diaconie, rien n’est propre au diacre : dans celles de la liturgie et de la Parole, il n’y a rien que les prêtres ne puissent faire ; dans celle de la charité, il n’y a rien que les baptisés ne doivent faire. Un diacre n’est donc pas ordonné parce qu’il existe des tâches diaconales, mais il a des tâches à effectuer d’une façon diaconale, parce qu’il a été ordonné. Même s’il n’en est pas digne. Le chemin du salut ne consiste-t-il pas à marcher, avec son indignité, à la suite du Christ qui rend digne ? En effet, ce n’est pas notre perfection que le Christ vient chercher, mais notre disponibilité.

C’est donc comme icône vivante du Christ serviteur, et avec joie, que je souhaite servir la paroisse, soutenu par Mathilde, qui sera toujours à mes côtés, le sacrement de mariage restant premier. J’espère être votre serviteur pour relever, accompagner et faire du bien.

Marc Lequerré

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